Notre
projet politique

Une Vision pour le Cameroun : Bâtir l'Avenir avec Audace et Intégrité

Projet Politique

Gouvernance et Institutions : Refonder la Confiance et l'État de Droit

Constat : Les défis institutionnels du Cameroun

Les institutions camerounaises sont malheureusement minées par une corruption systémique et une centralisation excessive du pouvoir. Il en résulte une déconnexion flagrante entre l’élite dirigeante et les besoins réels du peuple. L’impunité des puissants érode profondément la confiance publique et nuit à la méritocratie.

Lutte Frontale et Implacable contre la Corruption

Création d’une Agence Nationale d’Intégrité (ANI) autonome : Désignation du Directeur Général par un collège électoral hybride (Doyen de la Cour Suprême, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats, Ordre des Experts-Comptables, représentants universitaires et de la société civile), après une enquête approfondie (« vetting ») par une firme d’audit internationale.  

Pouvoirs d’action directe et autonomes pour l’ANI : Saisine d’office, perquisition et saisie (avec aval judiciaire), déferrement direct des dossiers au parquet, accès illimité aux données fiscales, douanières, bancaires.  

Protection « blindée » des lanceurs d’alerte : Statut juridique protecteur, garanties d’anonymat, protection physique et soutien psychologique, sanctions pénales lourdes pour les représailles.  

Suppression de la possibilité de rembourser le corps du délit pour échapper à la prison au Tribunal Criminel Spécial (TCS).  La restitution des fonds doit être une conséquence de la condamnation, non une échappatoire.  

Sanctions exemplaires pour tous les coupables, sans exception.  

Renforcement de l’Indépendance du Pouvoir Judiciaire

« Dé-Présidentialisation » de la Justice : Nominations et promotions des magistrats (siège et parquet) du ressort exclusif d’un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) rénové et véritablement indépendant, composé majoritairement de magistrats élus par leurs pairs.  Le rôle du Président de la République serait réduit à la promulgation formelle, sans pouvoir de veto.  

Autonomie budgétaire et administrative des tribunaux sous le contrôle de la Cour des Comptes.  

Application effective de l’Article 66 de la Constitution : Renforcement de la loi d’application pour prévoir la publicité des déclarations de biens et avoirs des personnalités publiques, avec un mécanisme indépendant de vérification et d’enquête.  

Nouvelle institution pour valider les nominations à de hautes responsabilités (ministres, ambassadeurs, DG) : un avis public et contraignant, fondé sur une enquête approfondie de probité et compétences.  

Amélioration de la Participation Citoyenne et de la Transparence

Démocratie participative systématisée par le numérique : Plateformes de consultation publique obligatoires pour les projets de loi et politiques publiques majeures.  

Budgets participatifs locaux généralisés : Donner aux citoyens le pouvoir de décider directement de l’affectation d’une partie du budget de leur collectivité.  

Numérisation sécurisée des registres électoraux et du dépouillement pour renforcer la confiance et limiter les fraudes.  

Accès à l’information publique : Promulgation et application d’une loi garantissant le droit de consulter les documents administratifs (budgets détaillés, rapports d’audit).  

Soutien renforcé aux organisations de la société civile œuvrant pour la bonne gouvernance et la participation citoyenne, en les associant formellement aux processus de consultation.  

Création d’une « Bourse Nationale des Marchés Publics » numérique et intégrée : Centralisation de tous les appels d’offres, traçabilité complète de chaque étape (candidats, résultats, attributaire, montants, délais, progression) et transparence des paiements. Interface citoyenne pour le suivi des projets avec preuves géolocalisées.  

Mise en place de « Contrats Citoyens » pour les grands projets, avec des Comités de Suivi Locaux (CSL) adossés à la CONAC/CONSUPE, composés de représentants de la société civile, chefs traditionnels et experts, habilités à faire des visites inopinées et alerter les autorités.  

Réduction drastique des marchés de gré à gré, avec une autorisation exceptionnelle validée au plus haut niveau et une publication exhaustive des justifications.  

Exclusion définitive des entreprises et responsables condamnés pour fraude ou corruption des marchés publics.  

Promotion d’une Culture de la Légalité et de la Responsabilité   

Éducation civique, morale et juridique obligatoire à tous les niveaux du système scolaire, avec des méthodes pédagogiques interactives.  

Campagnes nationales de communication ciblées sur la lutte contre la corruption, le civisme, le respect des biens publics, impliquant les leaders d’opinion.  

Application rigoureuse et impartiale de la loi à tous, sans distinction de statut.  

Modernisation et simplification des procédures administratives pour réduire la corruption.  

Économie et Développement : Vers une Prospérité Inclusive et Souveraine

Constat : L’économie camerounaise est enchaînée à ses contradictions : dépendance aux matières premières, fardeau de la dette, inflation, prédominance du secteur informel, et climat des affaires miné par la corruption.  Manque de projet de civilisation et d’exploitation du potentiel humain et culturel.  

Stimuler une Croissance Inclusive et Diversifiée :  

Investissements massifs dans l’économie numérique et les secteurs à forte valeur ajoutée : Structuration du pays par une administration efficace, une justice impartiale, un cadre réglementaire clair.  

Campagnes de formation obligatoire pour les jeunes de moins de 30 ans sortis du circuit scolaire, aux métiers d’aujourd’hui et de demain, incluant les fondamentaux délaissés.  

Réhabilitation de l’agriculture : Rendre l’arrière-pays attractif par des infrastructures rurales dignes de ce nom (routes, électricité, eau, internet), accès facilité à la terre, au crédit et à la technologie agricole.  Encourager la transformation locale des produits agricoles.  

Capitalisation sur la diversité culturelle : Valoriser et monétiser les savoir-faire artisanaux, traditions culinaires, musiques, danses des dix régions par des industries créatives.  

Refonte de la gestion des richesses du sous-sol : Passer de l’extraction à la transformation locale des minerais (or, diamant, fer, bauxite, cobalt, nickel) pour créer de la valeur ajoutée et des emplois qualifiés.  

Politiques incitatives pour l’investissement productif dans les secteurs porteurs : Soutien ciblé aux PME et start-ups nationales (accès facilité au financement, allègement des charges, fiscalité juste et compréhensible).L’État doit être le premier client des PME/startups innovantes.  

Promotion de la complémentarité régionale industrielle pour construire des chaînes de valeur et un marché intérieur africain fort.  

Réorientation radicale du modèle de consommation : Privilégier le produit local au détriment de l’importation pour créer de la demande, justifier l’investissement et encourager l’innovation locale.  

Intégration du Secteur Informel et Protection Sociale  

Simplification drastique des procédures de création d’entreprise et réduction des coûts initiaux pour favoriser la formalisation.  

Offre d’avantages clairs et tangibles pour la formalisation : Accès facilité au financement, programmes de formation adaptés, mise en place d’une protection sociale minimale et accessible, fiscalité juste et progressive.  

Mise en place d’une couverture santé universelle progressive financée par des ressources nouvelles et substantielles.  

Taxe progressive sur la consommation téléphonique (0,5% à 5% selon le montant) pour alimenter un organe national de gestion de la couverture santé, générant 10 à 15 milliards de FCFA/mois.  

Taxe annuelle de 0,5% sur le chiffre d’affaires des grandes entreprises (dépassant 1 milliard FCFA/an) pour la solidarité sanitaire, générant 5 à 8 milliards de FCFA/mois.  

Identification structurelle précise de la population : Refonte des administrations (urbanisme, forces de l’ordre, santé) pour collecter les données essentielles à l’identification des citoyens et de leurs activités.  

Structuration des catégories professionnelles du secteur informel avec des régimes de cotisation flexibles et des prestations modulables.  

Renforcement des mutuelles de santé communautaires avec un objectif de 60% d’adhésion et une subvention équivalente de l’État aux cotisations.  

Encourager les initiatives communautaires par des collectes volontaires ou la valorisation de produits locaux pour des fonds de développement local.  

Éducation et Jeunesse : Préparer l'Avenir et Valoriser les Talents

Constat : Le système éducatif est en crise (infrastructures, statut de l’enseignant, inadéquation des programmes, perte de sens du diplôme).La jeunesse est exposée aux réseaux sociaux et à l’illusion de l’argent facile, ainsi qu’à la démission parentale. La fuite des cerveaux est une hémorragie nationale.  

Réforme du Système Éducatif pour la Qualité et l’Accessibilité

Revalorisation impérative du corps enseignant : Rémunération substantielle et décente, amélioration des conditions de travail (réduction des effectifs par Classe, matériel adéquat, infrastructures rénovées). Formation continue et maîtrise des outils modernes (pédagogies actives, nouvelles technologies, IA éthique).  Autonomie pédagogique et reconnaissance du mérite.  

Révolution numérique stratégique et pédagogique : Projet National « École Numérique pour Tous » (accès internet fiable, équipement en ordinateurs/tablettes).  Développement de contenus pédagogiques numériques endogènes valorisant les cultures locales. Éducation à la citoyenneté numérique et à l’IA éthique dès les premiers cycles.  

Refonte des curricula : Passage à une approche par compétences (pensée critique, résolution de problèmes, créativité, collaboration).

Pédagogies actives et apprentissage par projet.

Renforcement des STIM et de l’entrepreneuriat.  

Valorisation identitaire : Intégration renforcée des patrimoines nationaux (histoire, cultures, langues africaines). Promotion des langues nationales et du bilinguisme.  L’école comme lieu de célébration culturelle.  

Transparence budgétaire et redevabilité : Mécanismes rigoureux de transparence dans la gestion des fonds éducatifs, avec audits indépendants et indicateurs de performance clairs.  

Valorisation de l’Enseignement Technique et Professionnel

Réallocation significative des budgets publics vers l’enseignement technique et professionnel, avec construction et équipement de laboratoires et ateliers modernes.  

Partenariats Public-Privé contraignants et gagnant-gagnant : Implication des entreprises dans la définition des programmes, mise à disposition de matériel et stages obligatoires.  

Création d’un Fonds National pour l’Emploi Technique Qualifié, alimenté par une taxe sur les entreprises et une contribution de l’État.  

Rénovation des programmes et des filières par une cartographie nationale des besoins en compétences. Modularisation des formations et certification par compétences. Développement de formations hybrides et technologiques intégrant les nouvelles technologies et l’IA.  

Changement des mentalités : Campagnes de communication massives, valorisation des « success stories », création de passerelles vers l’enseignement supérieur, mise en place d’incubateurs dans les lycées techniques.  

Promotion de l’Entrepreneuriat Jeune

Création d’un Fonds Souverain pour l’Entrepreneuriat Jeune (FSEJ), doté de ressources substantielles (prêts d’honneur à taux zéro, garanties bancaires, subventions ciblées).  

Maillage d’incubateurs et pépinières d’entreprises spécialisés par secteur, étendus à toutes les régions.  

Programme National de Mentorat avec des entrepreneurs à succès et professionnels expérimentés.  

Dématérialisation totale des procédures administratives via un guichet unique numérique sécurisé.  

Audits indépendants et publics des structures d’appui, avec sanctions exemplaires.  

Mécanisme de signalement anonyme et protégé pour les jeunes entrepreneurs victimes de corruption.  

Intégration de l’éducation à l’entrepreneuriat dès le cycle secondaire.  

Lutte contre la Fuite des Cerveaux et Valorisation de la Diaspora :  

Création d’un environnement propice à l’épanouissement professionnel : Investissement dans la recherche, soutien à l’entrepreneuriat local, accès à l’emploi par la compétence.  

Politiques incitatives pour le retour de la diaspora : Projets concrets, infrastructures de recherche et développement de pointe, opportunités d’investissement simplifiées et sécurisées.  

Refonte profonde de la gouvernance pour garantir le respect des droits et libertés fondamentales, essentiel pour le retour de la diaspora.  

Élargissement du droit de vote et de participation à la diaspora, garantissant leur voix et influence légitimes.  

Octroi de la double nationalité à tous les citoyens qui le souhaitent, reconnaissant leur attachement indéfectible au Cameroun.  

Préférence nationale dans certains domaines stratégiques pour la diaspora (exonérations fiscales, avantages significatifs dans les appels d’offres).  

Création d’une Agence Nationale pour la Diaspora (AND) autonome, comme guichet unique et facilitateur pour les projets et initiatives.  

Protection rigoureuse des biens et investissements de la diaspora par une justice impartiale et la lutte contre l’accaparement des terres.  

Faciliter le retour temporaire ou permanent d’experts de la diaspora via des programmes de « retour d’expérience » et de « mission ponctuelle ».  

Plateforme numérique de mise en relation des entrepreneurs locaux avec des mentors de la diaspora.  

Sport, Art et Culture : Rayonnement et Identité

Constat : Le sport, jadis fleuron de la fierté nationale et outil diplomatique, est aujourd’hui terni par des guéguerres politiques.  L’art et la culture sont des atouts sous-exploités pour le rayonnement international et la consolidation de l’identité.  

Redynamiser le Sport pour la Fierté et le Développement

Dépolitisation et professionnalisation des instances sportives : Mettre fin à l’ingérence politique dans la gestion des fédérations et équipes nationales. Assurer une gouvernance transparente et axée sur la performance sportive et le développement des jeunes talents.

Investissement dans les infrastructures sportives de proximité : Construction et réhabilitation de terrains de football, gymnases, pistes d’athlétisme dans les quartiers et villages, accessibles à tous les jeunes.

Développement de pôles d’excellence sportive : Création de centres de formation labellisés pour différentes disciplines (football, athlétisme, boxe, etc.), avec des infrastructures modernes, un encadrement technique qualifié et un suivi scolaire pour les jeunes athlètes.

Programmes de détection de talents à la base : Mettre en place un réseau national de détection dans toutes les régions, pour identifier et accompagner les jeunes prometteurs dès leur plus jeune âge, leur offrant des bourses sportives et des opportunités de développement.

Valorisation des légendes sportives : Utiliser les icônes du sport camerounais comme ambassadeurs de la jeunesse, de l’intégrité et de la persévérance. Organiser des événements où ils partagent leurs expériences et inspirent les nouvelles générations.

Encourager la pratique sportive pour tous : Développer des programmes sport-santé et sport-loisir pour l’ensemble de la population, avec un accent sur le sport féminin et le sport pour personnes handicapées.

Mettre le sport au service de la diplomatie et de l’intégration nationale : Organiser des tournois inter-régionaux et sous-régionaux pour renforcer le vivre-ensemble et la cohésion. Utiliser les grandes compétitions internationales comme vitrine de l’unité et de la vitalité camerounaises.

Promouvoir l’Art et la Culture comme Moyens de Conquête du Monde et Identité

Valorisation de la diversité culturelle comme atout économique : Encourager les industries créatives (musique, cinéma, mode, artisanat, littérature) en offrant des incitations fiscales, un accès au financement et des plateformes de diffusion.  

Création d’un Fonds National de Soutien à la Création Artistique et Culturelle : Alimenté par des fonds publics, privés et la diaspora, ce fonds soutiendrait la production d’œuvres, la formation des artistes, et la promotion des talents camerounais à l’international.

Développement d’infrastructures culturelles : Construction et réhabilitation de théâtres, musées, salles de concert, galeries d’art dans les grandes villes et capitales régionales, dotés d’équipements modernes.

Intégration de l’histoire et des cultures africaines dans les programmes éducatifs : Renforcer l’enseignement des langues nationales, des philosophies africaines, de l’histoire du Cameroun et du continent. Organiser des célébrations culturelles dans les écoles.  

Soutien aux festivals et événements culturels : Encourager et financer les festivals traditionnels et contemporains qui mettent en valeur la richesse culturelle du Cameroun et favorisent les échanges interculturels.

Diplomatie culturelle offensive : Utiliser la culture comme un levier d’influence internationale. Soutenir la participation des artistes camerounais aux événements mondiaux, organiser des « Semaines Culturelles Camerounaises » à l’étranger pour promouvoir l’image du pays.

Numérisation et diffusion du patrimoine culturel : Créer des plateformes numériques pour la diffusion des musiques, films, documentaires, contes et œuvres d’art camerounais, les rendant accessibles au public mondial et à la diaspora. Encourager la création de contenus numériques adaptés aux réalités locales.  

Environnement et Développement Durable : Bâtir une Afrique Verte et Résiliente

Constat : Le Cameroun est confronté à une déforestation galopante, une pollution urbaine et industrielle , et subit de plein fouet les conséquences du changement climatique (recul du Lac Tchad, sécheresses, inondations).   La gestion des déchets est inefficace et la cohabitation anarchique entre industries et résidences privées pose de graves problèmes de santé publique.  

Protection de l’Écosystème et de la Santé Publique

Gestion des déchets : Conditionner les allocations budgétaires aux communes à leur efficacité en matière de gestion des déchets. Instaurer une politique incitative par l’amende pour les commerces et une taxe pollution pour les grandes entreprises, avec affectation directe des recettes à la collecte, traitement des ordures et assainissement des égouts.  

Économie circulaire : Limiter les déchets à la source, promouvoir la transformation des déchets produits (plastiques en fibres textiles/matériaux de construction, organiques en engrais) pour créer de la valeur et des emplois locaux.  

Lutte contre les « rebuts mondiaux » : Limiter drastiquement l’importation de véhicules d’occasion polluants en mettant en place des normes plus strictes et faciliter l’importation de véhicules récents moins polluants (crédits « suivi » pour les professionnels du taxi).  

Aménagement des zones industrielles : Créer des zones industrielles dédiées pour regrouper les industries, mieux contrôler les émissions et garantir un environnement de travail plus sûr, sans cohabitation avec les résidences privées.  

Sensibilisation et éducation environnementale : Mettre en place une éducation environnementale dès le plus jeune âge et des campagnes massives pour les enjeux climatiques.  

Conciliation Développement Économique et Préservation Environnementale :

Promotion de l’économie verte : Intégrer les considérations environnementales à chaque étape des projets de développement.

Investissements massifs dans les énergies renouvelables : Solaire, éolien, hydroélectrique pour l’indépendance énergétique et la réduction des émissions de CO2, avec impact direct sur les factures d’électricité des ménages et création d’emplois verts.  

Éco-construction et matériaux locaux : Promouvoir l’utilisation de matériaux biosourcés (briquettes de terre, bois issu de forêts gérées durablement,  bambou) avec incitations (subventions, allègements fiscaux) pour réduire les coûts de construction et l’empreinte carbone.  

Mobilité douce et transports durables : Développement des transports en commun décarbonés, pistes cyclables, infrastructures piétonnes.

Solutions fondées sur la nature : Utiliser les zones humides artificielles, dunes côtières, parcs inondables pour l’épuration de l’eau, la protection côtière et la gestion des crues.  

Intégration du numérique et « Smart City » : Optimiser la gestion des ressources et la surveillance environnementale.  

Cadre réglementaire et gouvernance : Renforcer la législation sur la protection de l’environnement, l’urbanisme et la construction, avec objectifs clairs de neutralité carbone et résilience climatique.  

Formation et sensibilisation des professionnels de l’aménagement et du public.  

Rôle des Communautés Locales dans la Gestion des Ressources Naturelles

Renforcement radical du rôle des communautés locales comme cogestionnaires des ressources naturelles.  

Valorisation des savoirs traditionnels pour la surveillance écologique, la lutte anti-braconnage et la gestion de l’eau/pâturages.  

Transfert de compétences et formation des communautés pour la surveillance et la lutte anti-braconnage, créant des emplois.  

Réinvestissement direct d’une part significative des revenus du tourisme de vision ou de la chasse sportive dans les villages riverains (écoles, dispensaires, points d’eau).  

Création d’entreprises touristiques communautaires.  

Sécurité et Stabilité

Constat : La situation sécuritaire est précaire, fragilisée par l’impunité, la « loi du plus fort », la « clanisation » interne, les menaces externes (Boko Haram, crise anglophone), et l’insécurité domestique.  

Lutte Contre les Menaces Asymétriques (Boko Haram, Crise Anglophone)

Renforcement de la capacité militaire : Modernisation et diversification des méthodes de surveillance (drones, imagerie thermique), formation aux tactiques de contre-insurrection urbaine et rurale.  

Collaboration avec les populations locales : Instaurer une relation de confiance, mise en place de canaux de communication sécurisés, protection effective de ceux qui coopèrent. [cite_start]Programmes de « police de proximité ».  

Investissement dans l’autonomie technologique en matière de renseignement pour éviter la dépendance étrangère.  

Renforcement de la coopération régionale africaine : Création d’une unité sous-régionale dédiée à la lutte contre le terrorisme avec commandement et moyens autonomes, cadre juridique harmonisé.  

Actions de développement pour éradiquer les causes profondes de la radicalisation : Programmes d’éducation adaptés, opportunités économiques pour la jeunesse, accès aux services de base.  

Crise anglophone : Dialogue inclusif, désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), reconstruction des infrastructures et du tissu social. Résolution politique juste et équitable qui tienne compte des spécificités régionales et des richesses des régions anglophones.  

Sanctuarisation de Bakassi : Au-delà de la surveillance militaire, investissement massif dans les infrastructures (ports, routes, écoles, centres de santé), établissement d’une administration civile robuste et promotion d’activités économiques durables. Transformation en un véritable « hub économique ».  

Prévention de la Criminalité et Renforcement de la Sécurité Publique

Doter les forces de sécurité de moyens matériels et technologiques accrus : Véhicules, équipements de communication, outils d’analyse criminelle, systèmes de surveillance.  

Recrutement massif et ciblé pour augmenter les effectifs, garantissant une présence dissuasive et une capacité d’intervention rapide.  

Relever significativement la présence des gendarmes dans l’arrière-pays.

Rétablir la dignité et la respectabilité des FDS : Condamnation ferme des comportements abusifs, formation au discernement et professionnalisme, utilisation exclusive des attributs de l’État dans le cadre des missions.  

Accélération des procédures judiciaires pour réduire les détentions préventives abusives.  

Privilégier les peines alternatives à l’incarcération (travaux d’intérêt général, libération conditionnelle, probation) pour les délits mineurs.  

Construction de nouvelles infrastructures pénitentiaires aux normes internationales.  

Amélioration des conditions de détention : Accès aux soins de santé, hygiène, alimentation équilibrée, séparation des détenus par catégorie.  

Programmes de réinsertion efficaces : Formations professionnelles qualifiantes, soutien scolaire/universitaire, accompagnement psychologique et social, maintien des liens familiaux, préparation à la sortie et suivi post-pénitentiaire.  

Prévention des Conflits Intercommunautaires :

Renforcement du dialogue intercommunautaire au niveau local : Création de plateformes inclusives avec chefs traditionnels, leaders religieux, jeunes et femmes.  

Éducation civique valorisant la diversité : Enseigner l’histoire commune du Cameroun, déconstruire les préjugés via les programmes scolaires et campagnes de sensibilisation.  

Mise en place de mécanismes de médiation indépendants et crédibles, capables d’intervenir avant que les tensions ne dégénèrent.  

Relations Internationales et Géopolitique : Un Cameroun Acteur Majeur

Constat : Le Cameroun jouit d’une reconnaissance mondiale (football) mais son image est ternie par des guéguerres internes et la corruption. La diplomatie est perçue comme passive, incapable de prendre des positions affirmées et de protéger efficacement ses ressortissants à l’étranger. Les relations avec les voisins sont bonnes mais ponctuées de défis.  

Affirmer le Cameroun comme acteur majeur de la géopolitique africaine et internationale :  

Diplomatie résolument offensive : Redorer l’image du pays, défendre ses intérêts avec dignité et détermination, rompre avec une diplomatie molle et passive.  

Capitaliser sur l’expertise nationale : Détacher des experts permanents dans les organisations internationales, créer un « think tank » stratégique pour formuler des propositions de politiques étrangères novatrices, revaloriser l’IRIC.  

Promouvoir des initiatives thématiques spécifiques : Leadership sur la coopération transfrontalière en sécurité, le développement durable et l’économie verte, les dialogues interculturels.  

Renforcer la diplomatie économique et le partenariat public-privé : Participation systématique des entreprises camerounaises aux forums économiques internationaux, développement de partenariats public-privé régionaux, utilisation des plateformes internationales pour attirer investissements et savoir-faire.  

Renforcer l’Intégration Africaine et la Solidarité :

Lever les obstacles à la libre circulation des personnes et des biens : Simplifier les procédures douanières, harmoniser les réglementations avec les pays voisins.  

Infrastructures comme leviers d’intégration : Investir massivement dans la modernisation des infrastructures routières, ferroviaires et portuaires (Port de Douala comme hub logistique) pour interconnecter les pays voisins.  

Intégration économique et monétaire approfondie : Rôle de facilitateur dans l’harmonisation des politiques économiques et commerciales au sein des blocs régionaux (CEEAC, CEMAC). Fervent défenseur de la ZLECAf.  

Création d’une monnaie unique africaine : Position fermement favorable.  Transition préparée et progressive, adossée à une réserve de valeur africaine (or, matières premières, devises fortes).  

Création d’un Fonds de Souveraineté Numérique Africaine (FSNA) et du « Mokanda » (monnaie numérique régionale) : Introduction progressive du Mokanda comme monnaie d’usage parallèle, avec un « Bilan-Citoyen » (somme symbolique en Mokanda) et avantages incitatifs pour son usage (taxes réduites, taux préférentiels). Taxe progressive sur les transactions en Franc CFA.  

Sensibilisation de la population aux enjeux monétaires : Création d’une « Académie Citoyenne des Enjeux Monétaires » avec des « Maisons du Mokanda » locales, des « Ambassadeurs du Mokanda » formés, et des contenus massifs via divers médias.  

Renforcement des mécanismes de financement autonomes des institutions africaines : Augmentation significative des contributions des États membres de l’UA, instauration de taxes continentales spécifiques (importations non essentielles, transactions financières, exportations de matières premières).  

Déploiement rapide de forces de réaction africaines.  Renforcement du budget de la médiation et diplomatie préventive.  

Protection des Ressortissants Camerounais à l’Étranger

Bâtir un pays où nul n’est contraint de fuir : Transformer l’appareil productif, créer des emplois décents, investir massivement dans l’éducation, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et les infrastructures.  

Négocier d’égal à égal sur la scène internationale : Affirmer nos intérêts avec fermeté et dignité.  

Réforme des postes diplomatiques et consulaires : Devenir de véritables « boucliers » pour les ressortissants, avec des effectifs renforcés, une formation continue en droit international des migrations et gestion d’urgence.  

Création de cellules de veille dédiées dans chaque consulat : Recenser les ressortissants, suivre leur situation, identifier les zones à risque, déclencher des alertes rapides.  

Fonds d’assistance d’urgence pour les ressortissants en détresse.  

Signature d’accords bilatéraux garantissant la protection des droits (travail, résidence, accès aux services sociaux), avec sanctions sévères contre les employeurs abusifs et les réseaux de traite.

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